17 sept. 2009

Haïti: Un nouveau pas pour les tap-tap

Après la première édition de l'exposition de tap-tap de 2007, l'Union nationale des artisans tap-tap haïtiens (UNATH) veut récidiver. Elle annonce sa deuxième édition baptisée « Expo-festi-nath » pour les 3 et 4 décembre 2009 au Champ-de-mars.
« Contrairement à la première édition, nous allons impliquer un large secteur de la vie nationale aux différentes activités afin de faire de la deuxième édition une auréole pour l'artisanat haïtien », tels sont les propos de Rico Pierre, actuel conseiller de l'UNATH, lors d'une rencontre avec la presse cette semaine.
« Cette année, on va réunir les meilleurs artisans de tap-tap du pays. Ce sera également une occasion de relancer le débat autour de la problématique de production nationale dont le tap-tap est un produit, a déclaré M Pierre. Car le président Préval avait fait de cette problématique son cheval de bataille durant la campagne électorale en 2005, jusqu'à présent rien n'est fait. »
Aujourd'hui, le tap-tap est de plus en plus méprisé par les Haïtiens qui ne l'empruntent que lorsqu'ils sont obligés, alors que, aux yeux des étrangers, il constitue un attrait touristique certain. C'est cette perception négative que tente de modifier l'Union nationale des artisans tap-tap haïtien, (UNATH) à travers ses activités.
Toutefois, conscient du problème de pollution sonore auquel certains tap-tap sont associés, l'UNATH demande aux autorités de la police routière d'appliquer des mesures efficaces afin de contraindre les chauffeurs de diminuer le volume de leurs appareils.
Les responsables de l'UNATH renouvellent leur engagement à apporter leur contribution, à la manière d'autres associations du genre, dans l'amélioration de l'aménagement intérieur des tap-tap afin de mieux desservir la population.
Pour la deuxième édition de l'exposition de tap-tap, l'UNATH annonce beaucoup de surprises. Elle invite la population à y prendre part et sollicite le support des institutions haïtiennes et internationales de leur démarche.
A en croire M. Pierre, le premier tap-tap a été construit en 1933 au garage St- François, rue du Magasin de l'Etat, et il était alors tiré par des chevaux. Mais on devra attendre la fin de 1939 pour voir sortir de ce même garage le tout premier modèle à moteur, baptisé Manman Marie. Ce camion tap-tap a transporté pendant plusieurs années des passagers sur le circuit Port-au-Prince/Petit-Goâve.
wanzor beaubrun

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.